Renaissance

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Titre présent sur l’album « Il est en vie »

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Paroles

Si dans le temps j’n’avais pas le temps, sans viatique, je montais pantelante la pente lentement, je m’accrochais avec engouement, désormais sûre des aires diplomatiques, toujours alerte, du tac au tic, je bande mon arc, tu me fais naviguer, tel un cornac, dans mon vécu sans filtre et m’exaltes par ton ivraie qui me mets sous tension comme une corde sous une rude pression, questionnant ma mansuétude et j’en garde l’équilibre, je ne me soumets pas, je suis libre, en contact avec toi, on est en phase et ça me touche, l’effet boomerang des fleurs, dépassant l’instant farouche, je t’effleure, de la colophane de mes crins, de l’empennage de mon trait, du dos de mes phalanges, du creux de mon philtrum et sans te retenir, inutile de te fuir comme un maelström, tu m’attires, tel un musc charnel, je te suis, fidèle sans être l’ombre de ton chien, je tire le fil des paradoxes, et avance à l’équinoxe martien, l’horloge avec recul, ton soleil me réchauffe mais ne me brûle, il m’indique simplement la voie lactée, sans décimer la canopée, l’herbe qui dépasse, ni les fourmis éreintées, et l’humus aéré de l’arable, jusqu’au sable éparpillé de ta clepsydre, cette dune cosmique, ce désert de silice, cette éclipse magmatique, ressenti dans l’ombre, de mes fosses iliaques, de ma mémoire atavique, vers un miel syncrétique, un signal au son badin, à la pulsion graphique, tel un refrain, tu reviens, cyclique, usitant la maïeutique et c’est le chargement, grâce à toi je ne rame, je connais ma position, l’amer au fin fond de mon âme, l’élan sans transitions apparentes, surfant sur des nervures comme « zappantes », infinies et concomitantes, à la somme des arêtes aux enrichissantes valeurs, tes épithètes de formes, montrent l’heure intégrale, l’astrolabe en fractales, l’espace sidéral jusqu’à mon cœur, intègre et affranchi de la peur, ma part de dignité, celle dont parfois, et ça me sidère, l’humanité se sépare, comme un coma peut disloquer la conscience, une virgule donner un nombre décimal, un œil s’aveugler d’une substance lacrymale, ça tourne en incohérence, et l’engrenage a du mal à faire sa révolution, proche de la conflagration, dans les effluves de crémation, vivant une mortifère torpeur, on se sent seul, comme le chat de Schrödinger, emballé dans un linceul, en attente d’érythrocyte, désaxé de notre orbite, le train sans frein contraint de vite courber le rail des coutumes, parfois vêtu d’un costume de clown néophyte jonglant le vocabulaire réticulaire, nouvelle animation structurelle et circulaire, dont la naissance vibre et sonne, l’albédo d’un trou noir, la chimie de carbone, l’énergie d’un quasar, l’art organique, mouvement bio-mélodique, dès lors qu’il indique un décalage périodique, s’attire des houles de commentaires et remet en question l’écosystème élémentaire.