Tu es

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Titre présent sur l’album « Il est enfantin »

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Paroles

L’effet miroir ne prend pas une ride
Sous la force des mots liberticides
Simplement sortis de leur caisse à outils
Pour aller clouer les doutes d’autrui

Malgré leurs couleurs aux multiples détails
Les kaléidoscopes se font prendre en tenaille
Des certitudes fixées avec des vis sans fin
Sont martelées jusqu’à en faire saigner les mains

Tu tues, tu tues, tu tues…

Des papiers de verre, chacun de grains variés
Essayent de te polir et de te façonner
Tu entends ici et là tu es (Piou piou)
Venant des bouches de dégoût tu es (Piou piou)
Des papiers de verre essayent de te façonner
La quincaillerie n’en finit pas, de dégueuler, ses vérités de pacotille

Un tel aplomb dans les jugements
Dès lors que l’arme est braquée sur les gens
Le viseur sur la cible, avec acharnement
Du plomb dans l’aile pour ceux qui volent différemment

Tu tu tu tu tu tu tu tu tu tu tu
Tu es tue tue tue tue
Tu tues, tu tues, tu es tue tue tue
Tu tu tu, tu es tues tues

Mais qui es-tu ?
Stoppons les tueries, faisons cet effort
N’y a t’il pas eu déjà suffisamment de morts ?
Les raccourcis à deux balles,
ne les acceptons plus
Pourquoi tant de haine ?
Serait-ce une peur de l’inconnu ?

D’une technique bien huilée voire sous couvert de nous aider, Pointant du doigt à la manière du :
« Faites ce que je dis mais pas ce que je fais »

Ils déguisent :
« Ne soyez pas qui vous êtes mais soyez ce que je dis »
Pourquoi s’acharnent-ils ?
Est-ce leur introspection qu’ils fuient ?

Que peut-on penser de ces bricolages « éclabouzeurs » ?
Ne supporteraient-ils pas, à la longue leur propre odeur ?
Ils escarmouchent, ils clabaudent,
ils stigmatisent, ils insultent
Ils hiérarchisent en vertical,
nous prennent-ils pour des incultes ?

Par leurs étroites projections ils nous catégorisent
Ça pue la merde, dès qu’ils nous pulvérisent
Tous à l’abri, allons nous laver
N’attendons pas qu’ils nous aient, tous contaminés

Enfilons nos protections et nos pare-visages
Refusons leur carcan, refusons leur outrage
Avec l’esprit ouvert, sortons de leurs clichés
Ne rentrons pas dans leur « je »
Toi-même sais qui tu es
Tu tues, tu tues, tu tues…

Nos perceuses s’éloignent de leurs contemporaines
Observent les jeux de clés à pipe, à molette et Allen
Elles tournent et réfléchissent les boulons du savoir
Glués à de simplistes positions péremptoires
Ces généralités normées par les sceaux de notre ère
Font pression sur nos esprits et conditionnent nos lumières
Tout comme ces cases, ces boîtes et ces croyances possessives
Questionnons à l’huile de coude toutes ces affirmatives

Tu tues, tu tues, tu tues…

Des papiers de verre, chacun de grains variés
Essayent de te polir et de te façonner
Tu entends ici et là tu es (Piou piou)
Venant des bouches de dégoût tu es (Piou piou)
Des papiers de verre essayent de te façonner
La quincaillerie n’en finit pas, de dégueuler, ses vérités de pacotille

Piou piou piou piou !