Titre présent sur l’album « Il est temps-espace »
État d’avancement
Paroles : 100%
Composition : 75%
Enregistrement : 10%
Postproduction : 0%
Chanson terminée à 46%
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Paroles
Dès l’abord de son entrée
Il nageait à l’inconnu
Dans une joie d’illuminé
Comme t’en avais rarement vu
Alors tu fis des bons
Réverbéras ton oripeau
Pour attirer le poisson
Sur tes terres de marigot
Tout feu, ciel de marelle
La mer unit, la terre râle
Aux battements de son cœur frêle
L’extrêmophile se sent sale
Serein de sa déférence
Par ta pratique halieutique
Tu désinvestis l’annonce
Dévoilant le chimérique
À l’heure de la onzième danse
Il a déjà fait le tour
Et quand son coup de semonce
Retenti tu fais le sourd
Captieux reflet de lumière
Tu enveloppes la clarté
De ce poisson révolté
Sous un plafond amer
Pris dans tes sennes et filets
À la traîne des faux-semblants
Il se voit décolorer
Dans les profondeurs du néant
Puis il flotte étouffé
Il finit par s’engourdir
Incapable de bouger
Son irénisme chavire
Laisse-le s’éloigner
Il veut dénouer l’ancrage
Reprendre son trajet
Sa passion du voyage
Ressaisir son espace
Sa véhémence essentielle
Pour s’extirper de ta nasse
Aux écueils de marelle
Mordant à l’hameçon, Joy le poisson
Fut entiché d’infortune
Mordant à l’hameçon, Joy le poisson
Pleura des perles de lunes
Loin de son poison, Joy le poisson
Entame son deuil de la spume
Loin de son poison, Joy le poisson
Est guilleret comme une plume
Les flots affluent de leurs chants
L’eau des vers, courants d’arts des temps
Heureux comme un poisson vivant
Il s’épanouit de nouveau
Céans dans l’eau, dans l’eau de l’océan
Au mitan de l’océan !